Pour une caisse publique d’assurance-maladie

Caisse publique

Les primes d’assurance maladie augmentent sans cesse et pèsent chaque année plus lourd sur le budget des ménages. En 2011, l’Office fédéral de la santé publique prédit une « hausse généralisée » des primes avec une moyenne de 6.5%, encore plus importante que celle des coûts de la santé. Cette situation n’est plus acceptable! Télécharger les feuilles de signatures ici.

1. Stop aux gaspillages pour la publicité et le marketing
80 caisses-maladie en concurrence, ça coûte très cher: les commissions versées aux démarcheurs, les frais de publicité et le coût des changements de caisse-maladie coûtent entre 200 et 400 millions de francs par année. De plus, certaines directions vivent dans un opulence éhontée. L’assurance sociale n’a pas à financer 80 conseils d’administration et des dizaines de managers trop payés.

Avec une caisse-maladie publique,
– plusieurs centaines de millions de francs de frais inutiles disparaîtront
– la gestion sera plus transparente et efficace

2. Mettre fin à la chasse aux bons risques
La concurrence entre caisses-maladie est une illusion et une pratique néfaste pour les assurés. La loi impose à tous les assureurs les mêmes prestations et les mêmes tarifs. De plus la transparence n’est pas réalisée. Les différences de prime sont injustes et découlent de l’effectif d’assurés, notamment en mauvaise santé. Pour cette raison, les caisses pratiquent la chasse aux bons risques, qui mine la solidarité voulue par la Loi. Les personnes âgées et les malades chroniques sont plus directement pénalisés par ces pratiques inacceptables.

Avec une caisse-maladie publique,
– il n’y aura plus qu’une seule prime par canton
– la sélection des risques disparaîtra

3. Des primes correspondant aux coûts
Les activités des caisses actuelles ne sont pas transparentes. Ainsi, les primes ne reflètent pas strictement les coûts et la Confédération n’est pas en mesure d’assurer rigoureusement le contrôle de ces pratiques. On ne peut accepter que les primes augmentent régulièrement bien plus que les coûts, car les caisses peuvent engranger des réserves superflues, ce qui augmente inutilement les primes. Les réserves payées dans certains cantons sont parfois utilisées pour subventionner les assurés d’autres cantons. Pour chaque changement de caisse, il faut reconstituer des réserves. De plus, les caisses définissent des primes marketing ou de dumping pour chasser les bons risques.

Avec une caisse-maladie publique,
– le taux de réserves restera limité au minimum nécessaire
– les primes seront calculées en fonction des coûts réels de chaque canton
– La surveillance sera beaucoup plus facile et efficace

4. Plus simple et plus transparent
Ajoutées au fédéralisme, 80 caisses pour administrer la LAMal, c’est inefficace et source d’inégalités de traitement des assurés inacceptables. De plus, les assureurs utilisent l’assurance de base comme produit d’appel pour vendre des assurances complémentaires lucratives. En exploitant les données de l’assurance de base, ils détiennent un accès aux données administratives, voire médicales, des assurés. Il en découle une confusion totale pour les assurés et un manque de transparence des caisses.

Avec une caisse-maladie publique,
– Le système sera plus simple, plus juste, plus transparent
– Les profits des caisses ne se feront plus sur le dos de l’assurance sociale

5. Qualité des soins pour tous et non médecine à deux vitesses
Les caisses actuelles n’ont aujourd’hui aucun intérêt à investir dans les réseaux de soins, encore moins dans la prévention. Elles évitent donc d’assurer des malades chroniques et des personnes âgées. Or, la coordination des soins et la qualité des prestations sont essentielles à une bonne prise en charge et à une utilisation optimale des ressources. Un changement de mentalité doit intervenir.

Avec une caisse-maladie publique
– Les malades chroniques et les personnes âgées ne sont pas pénalisés
– La prévention et la promotion de la santé deviennent une priorité
– La qualité des soins fera l’objet d’une stratégie cohérente, notamment à travers des réseaux de soins étendus et non discriminatoire

Plus d’informations ici : http://www.caissepublique.ch/

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