C’est Cesla Amarelle qui a été plébiscitée comme candidate

 

 

 

 

 

 

Texte de 24 Heures

© photo 24Heures

Quelque 500 socialistes vaudois sont venus, samedi à Clarens, élire leur troisième candidate pour l’élection au Conseil d’Etat. Après de nombreux discours et un long suspense, les délégués ont voté à bulletins secrets. Ils devaient porter leur choix sur l’une des trois candidates à l’investiture (notre édition du 12 janvier), Roxanne Meyer Keller, Fabienne Freymond Cantone ou Cesla Amarelle. Cette dernière l’a emporté haut la main dès le premier tour de scrutin avec 268 voix sur 462.

Dans les clameurs, la désormais candidate a remercié le congrès avant de saluer l’ “extrême fair play” de ses deux concurrentes avec lesquelles elle a dit avoir “beaucoup appris”. Acceptant le résultat avec dignité et résilience, les deux perdantes ont quant à elles appelé les militants à “se battre” pour une élection qui ne sera, jugent-elles, pas facile.

 

Avant ce dénouement, le congrès a également plébiscité les candidatures de Nuria Gorrite et Pierre-Yves Maillard. Ce dernier se lance pour une dernière législature. Le président du Conseil d’Etat a longuement appelé le parti à l’unité. Il est revenu sur les événements de ces dernières semaines où les camarades se sont déchirés par presse interposée.

Après avoir dénoncé les “sornettes et les malveillances” qu’il dit avoir trouvées dans les articles, Pierre-Yves Maillard a fait valoir que son appel à laisser davantage de place aux “travailleurs de base” sur les listes électorales n’était que l’expression de son credo socialiste. “Mes déclarations n’avaient rien à voir avec un reproche à ceux qui ont fait des études”, a-t-il précisé.

Les deux sortants du Conseil d’Etat ont en outre mis l’accent sur les valeurs socialistes qui, disent-ils, doivent encourager les camarades à se battre face à une droite qui rêve de revanche. Pour Nuria Gorrite, il s’agit de faire prospérer plus avant les réformes engagées par le parti sur l’accueil de jour, la formation des jeunes ou le logement. “Notre parti n’a jamais eu avec lui les forces de l’argent, ni l’idéologie dominante. Il s’agit de continuer notre combat pour l’égalité.” Ce congrès met fin à des semaines de suspense. Désormais la campagne pour les élections cantonales peut commencer.

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