Initiative Pour des salaires minimums

Aujourd’hui en Suisse, un-e salarié-e sur neuf touche moins de 3‘800 francs par mois. Bien qu’étant employées à plein temps, ces personnes ne sont pas en mesure de faire face à l’augmentation constante du coût de la vie et sont donc considérées comme des « travailleurs pauvres » (« working poors »). Adam Smith, fondateur de la théorie économique libérale et du libre marché le soulignait déjà: un « homme doit toujours pouvoir vivre de son travail et pouvoir, grâce à son salaire, assurer tout au moins sa subsistance ». C’est ce que l’initiative propose! Télécharger les feuilles de signatures ici!

Le problème : beaucoup de salaires ne permettent pas de vivre

La pression sur les salaires est une réalité. C’est pourquoi nombre de travailleurs et travailleuses ont de la peine à boucler leurs fins de mois. Celles et ceux qui travaillent chaque jour durement devraient au moins gagner assez pour pouvoir faire vivre leur famille. Or, ce n’est pas le cas pour plus de 400 000 personnes en Suisse. Elles ont un travail mal rémunéré et se trouvent à la limite de la pauvreté. Leurs salaires sont si bas qu’elles ont besoin en plus de l’aide sociale. Mais on trouve aussi des salarié-e-s ordinaires qui ont de la peine à s’en sortir. Leurs salaires sont sous pression, alors que leurs entreprises engrangent des bénéfices. En même temps, leurs charges augmentent à cause des hausses des primes de caisses-maladie et des loyers.

Les causes : pression sur les salaires et salaires trop bas

La pression qui s’exerce sur les salaires – surtout sur les bas salaires – s’est accentuée ces dernières années. La raison en est que toujours plus d’entreprises externalisent à bon marché certaines tâches ou occupent du personnel bon marché placé par des entreprises de travail temporaire. Ou encore, elles refusent d’augmenter les salaires et prolongent la durée du travail. Ce qui engendre aussi une pression sur les salaires de leurs employé-e-s. S’y ajoute que les salaires des femmes sont toujours et encore inférieurs à ceux des hommes. Dans de nombreuses branches, les employeurs versent des salaires trop bas, par exemple dans le commerce de détail, dans l’agriculture, dans le secteur des services à la personne (employé-e-s de maison, etc.) et dans le secteur du nettoyage. Ainsi, près de la moitié des personnes occupées dans le secteur du nettoyage gagnent moins de 3500 francs par mois. Des salaires minimums pour vivre décemment

La solution : des salaires minimums pour tout le monde

Tous les hommes et toutes les femmes travaillant en Suisse ont droit à un salaire décent. C’est ce que demande l’initiative populaire « Pour la protection de salaires équitables » de l’Union syndicale suisse. Les salaires de tous et toutes doivent être protégés contre les pressions. L’initiative prescrit, premièrement, un salaire minimum de 22 francs de l’heure, soit environ 4000 francs par mois. C’est le montant nécessaire pour pouvoir vivre un tant soit peu décemment en Suisse. Cela ne permet pas de vivre dans le luxe, mais juste de couvrir les besoins les plus urgents. Deuxièmement, l’initiative demande des conventions collectives de travail prévoyant des salaires minimums. De ce fait, elle protégera les salaires des salarié-e-s ordinaires et fera obstacle à la pauvreté.

Les avantages : plus d’argent et moins de pression sur les salaires

Le salaire minimum offre la meilleure protection contre la pauvreté. La Suisse ne doit pas compter de travailleurs ou travailleuses pauvres (« working poor »). Le salaire minimum offre la meilleure protection contre les pressions exercées sur les salaires. Toute personne travaillant en Suisse doit recevoir le même salaire pour le même travail. Plus possible ainsi d’avoir une « main-d’oeuvre bon marché ». Les salaires minimums s’appliquent de la même manière aux hommes et aux femmes. Et celles-ci en profitent tout spécialement. Grâce à l’initiative sur les salaires minimums, l’argent ira à celles et ceux qui en ont besoin et non aux profiteurs et aux spéculateurs. Le pouvoir d’achat sera renforcé. La plus grande partie de l’argent retournera dans le circuit économique, ce qui sera synonyme de stabilité et de nouveaux emplois et préservera la paix sociale.

Ce que veut l’initiative

  1. L’initiative veut protéger tous les salaires au moyen de salaires minimums.
  2. Elle prévoit un salaire minimum dont le niveau le plus bas sera de 22 francs de l’heure ; ce qui correspond à 4000 francs par mois (pour 42 heures de travail par semaine).
  3. Pour que tous les salaires soient protégés, la Confédération et les cantons devront encourager l’inscription de salaires minimums dans les conventions collectives de travail. Ces salaires minimums garantiront aux travailleurs et travailleuses les salaires d’usage dans la branche et la profession.
  4. Le salaire minimum légal sera indexé régulièrement à l’évolution des salaires et des prix (selon l’indice des rentes de l’AVS).
  5. Les cantons pourront fixer des salaires minimums régionaux plus élevés que le salaire minimum légal.
Plus d’information ici : http://www.salaires-minimums.ch/

Le PS déclare sa flamme

A la Saint-Valentin, le PS déclare sa flamme aux Vaudois… … et les Vaudois-es le lui rendent bien !

Le Parti socialiste vaudois profite de la Saint-Valentin pour déclarer sa flamme à 10’000 Vaudois-es en distribuant des roses et des cœurs en chocolat pour célébrer cette journée. Les Vaudois-es ne restent pas indifférents ; avec le vote d’hier, le PSV devient le parti le plus apprécié des Vaudois-es durant la législature, dépassant pour la première fois de l’histoire les radicaux. Le PS remercie les citoyen-ne-s de leur soutien.

Le Parti socialiste vaudois a mobilisé aujourd’hui 18 de ses sections pour déclarer sa flamme à 10’000 Vaudois-es en leur offrant durant cette journée des roses ou des cœurs en chocolat accompagnés d’un tract spécial pour célébrer la Saint-Valentin. Le PSV souhaitait en cette journée rappeler qu’il avait à cœur de défendre les intérêts des Vaudois-es.
Cette journée coïncide avec le résultat de la votation sur la protection face à la violence des armes.

Le OUI exprimé par une majorité des Vaudois-es sur cet objet fait du PS le parti le plus apprécié des Vaudois-es durant la législature, dépassant pour la première fois de l’histoire les radicaux.

Le PS égalait jusqu’alors les radicaux pour le nombre de votations où il s’est avéré en accord avec une majorité de Vaudois-es sur la législature 2006-2011. Le PS devançait déjà le PLR sur les législatures des fédérales et des cantonales qui ont débuté en 2007.

Le PS tient à remercier les Vaudois-es de leur confiance et de leur soutien et compte bien poursuivre son engagement à leur service durablement, si ils et elles le veulent bien le 13 mars prochain.