La Solidarité, la réponse à la crise économique.

Après la pandémie, nous risquons de subir une crise économique importante, avec une baisse du produit intérieur brut.

Nous ne sommes pas égaux face à ce virus, c’est le constat tiré en Suisse. Le parlement fédéral se prépare à débattre d’un renforcement des aides. C’est urgent, car les personnes aux salaires modestes et aux conditions de travail précaires sont soumis à rudes épreuves. Cette situation est corroborée par des études socio- médicales menées notamment par les hôpitaux universitaires de Bâle et de Genève et par l’École Polytechnique fédérale de Lausanne.

D’ailleurs le virus dans les villes est plus présent dans les quartiers à revenus modestes. Une autre étude du centre de recherches conjoncturelles de Zurich, publiée en février, démontre que la pandémie creuse les inégalités sociales.

« Les ménages situés au bas de l’échelle des revenus sont plus touchés par la crise que les ménages les plus riches dans la plupart des dimensions et, dans certains cas, de manière significative ». Les ménages ayant un salaire inférieur à 4 000 francs ont perdu quelque 20 % de leurs revenus en moyenne contre 8 % pour ceux gagnant plus de 16 000 francs. Les petits indépendants seront autant impactés et c’est déjà le cas. Tout cela va poser des problèmes, pour le paiement des taxes, impôts, retraites (rentes plus basses à la retraite).

Les communes dans cette crise ont un rôle important à jouer, notamment pour aider les personnes de conditions modestes ! Vos candidats du parti socialiste et des Vert⸱e⸱s s’engagent à trouver des solutions pour aider et soutenir les classes moyennes et modestes dans ces difficultés conjoncturelles que j’espère momentanées.

Pour terminer, je remercie les électrices et électeurs qui ont voté les listes socialistes au Conseil communal et à la Municipalité.

Électrices et électeurs d’Orbe, je vous demande de rester mobilisés pour le deuxième tour et de glisser la liste du Parti socialiste et Les Vert⸱e⸱s dans l’urne le 28 mars. Merci.

Didier Zumbach

Candidat socialiste à la Municipalité d’Orbe

Privatiser le passeport suisse

Le passeport électronique, un service public !

Déclaration d’impôt, assurance ou compte bancaire : autant de processus qui impliquent des données personnelles sensibles. Sur Internet, le potentiel d’abus est élevé́, et ces données doivent donc être particulièrement bien protégées : un passeport électronique doit offrir une sécurité́ élevée et surtout être digne de la plus grande confiance. La meilleure façon de le garantir est d’en faire une prestation de service public contrôlée démocratiquement.

Ce n’est en revanche pas le rôle des acteurs privés que de fournir cette infrastructure de base, qui
doit être accessible à tout le monde aux mêmes conditions. Car sinon, c’est nous qui paierons l’addition, avec nos données et avec notre argent.

L’identité́ officielle n’est pas un bien de consommation

UBS, Migros et CSS, Amazone, Microsoft sont dans les starting-blocks pour fournir l’e-ID, et de grandes multinationales étrangères pourraient rapidement suivre. Au lieu d’un passeport électronique public de qualité́ pour tout le monde, il est en effet proposé de laisser de grandes entreprises privées et orientées vers le profit fournir ce service, à des prix qu’ils et elles détermineront librement. Voulons-nous, à l’avenir, un marché́ des passeports avec des offres au rabais pour les petits budgets et un passeport de luxe pour ceux qui peuvent se l’offrir ? Voulons-nous, citoyennes et citoyens, être rabaissés au rang de consommateurs lorsqu’il s’agit de notre identité́ officielle ?

Non à̀ de nouveaux monopoles privés

La loi soumise en votation prévoit que nous achetions notre passeport électronique auprès de fournisseurs privés, sur un marché́. Le prix qu’ils pourront demander n’est même pas fixé dans la loi. Le pire : en fait, ce système conduira à l’émergence de quelques grands acteurs qui domineront le secteur — voire même, d’un monopole. Les fournisseurs privés seront donc en position de force pour nous contraindre à̀ utiliser notre e-ID partout et tout le temps. Voulons-nous favoriser l’émergence d’un monopole privé ?

Non ! Il faut donc refuser la loi sur l’e-ID le 7 mars.

Didier Zumbach candidat socialiste au Conseil Municipal et au Conseil communal

Sources : USS

J’ai eu la chance de naître en ayant déjà le droit de voter quand je serais assez grande.

Pour toutes celles qui se sont battues pour notre liberté, notre égalité, il est tellement important pour moi de voter, de revendiquer ce droit de donner mon avis et que celui-ci soit pris en compte. Chaque être humain devrait avoir ce droit démocratique, et je continuerais à me battre pour cela. À nous toutes, par respect pour nos battantes, remplissons notre bulletin de vote systématiquement. 

Camille Tschantz Candidate socialiste au Conseil communal

50 ans déjà ou « seulement »!!!…

Le 08 février 1971, j’avais 23 ans et j’étais très occupée en vue de l’obtention de mon diplôme d’infirmière. Malheureusement, je n’ai pas de souvenir de cette journée, à ma grande honte, un comble pour une féministe de toujours. Par contre mes souvenirs, lors de l’obtention du suffrage féminin dans le canton de Vaud en 1959, sont nombreux. Après ce vote, les filles ont enfin eut droit à l’instruction civique, et ont pu lire noir sur blanc « le mari est le chef de la famille » point à la ligne, dure à avaler. Naturellement, les filles ont continué à faire de la couture et du tricot pendant que les garçons avaient des cours d’algèbre. Nous étions loin de l’égalité, mais pour le femmes, elles avaient enfin un pied dans la porte.

Pour ma mère, elle devenait citoyenne vaudoise à part entière à 38 ans. Est-ce qu’elle était pour ou contre, selon mon frère, elle était pour, ma sœur se souvient des conversations, mon père, mon frère et moi animions le débat, ma mère écoutait. Lors du premier vote, après les droits civiques, elle a hésité, mon père ne lui a pas laissé  le choix, ils sont partis ensemble pour le bureau de vote. Elle se demandait quoi voter, la réponse de mon père fût qu’elle devait voter en son âme et conscience, qu’elle ne devait pas tenir compte de l’opinion des autres.

En 1971, le droit de vote sur le plan fédéral allait de soi, elle aurait mal digéré de n’être pas reconnue comme citoyenne sur le plan fédéral.

Clémence Capt candidate socialiste au Conseil communal