Fanny à la Muni !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La section d’Orbe du parti socialiste, réunie en assemblée générale extraordinaire, le jeudi 11 janvier, a décidé de présenter Fanny Naville Conseillère communale à la candidature de l’élection partielle du dimanche 4 mars à la municipalité d’Orbe.

Contact : Didier Zumbach président : 079 332 47 80, didier.zumbach@ps-orbe.ch

Fanny Naville candidate : 079 62 142 02 fanny-naville@hotmail.ch

 

 

 

 

 

Une liste de 15 candidat(e)s

 

 

 

Le PS du Jura Nord vaudois présentera une liste de 15 candidates et candidats pour l’élection au Grand Conseil du 30 avril prochain.

Ceci sans compter la candidature de Cesla Amarelle pour le Conseil d’Etat.

Voici l’affiche de campagne du groupe entier – cliquez sur l’image pour mieux reconnaître « votre » candidat(e) .

Pour la section d’Orbe et environs, nos idées et thèmes seront portés par Cendrine Cachemaille, Fanny Naville, Virginie Pilault et Didier Zumbach.

C’est Cesla Amarelle qui a été plébiscitée comme candidate

 

 

 

 

 

 

Texte de 24 Heures

© photo 24Heures

Quelque 500 socialistes vaudois sont venus, samedi à Clarens, élire leur troisième candidate pour l’élection au Conseil d’Etat. Après de nombreux discours et un long suspense, les délégués ont voté à bulletins secrets. Ils devaient porter leur choix sur l’une des trois candidates à l’investiture (notre édition du 12 janvier), Roxanne Meyer Keller, Fabienne Freymond Cantone ou Cesla Amarelle. Cette dernière l’a emporté haut la main dès le premier tour de scrutin avec 268 voix sur 462.

Dans les clameurs, la désormais candidate a remercié le congrès avant de saluer l’ “extrême fair play” de ses deux concurrentes avec lesquelles elle a dit avoir “beaucoup appris”. Acceptant le résultat avec dignité et résilience, les deux perdantes ont quant à elles appelé les militants à “se battre” pour une élection qui ne sera, jugent-elles, pas facile.

 

Avant ce dénouement, le congrès a également plébiscité les candidatures de Nuria Gorrite et Pierre-Yves Maillard. Ce dernier se lance pour une dernière législature. Le président du Conseil d’Etat a longuement appelé le parti à l’unité. Il est revenu sur les événements de ces dernières semaines où les camarades se sont déchirés par presse interposée.

Après avoir dénoncé les “sornettes et les malveillances” qu’il dit avoir trouvées dans les articles, Pierre-Yves Maillard a fait valoir que son appel à laisser davantage de place aux “travailleurs de base” sur les listes électorales n’était que l’expression de son credo socialiste. “Mes déclarations n’avaient rien à voir avec un reproche à ceux qui ont fait des études”, a-t-il précisé.

Les deux sortants du Conseil d’Etat ont en outre mis l’accent sur les valeurs socialistes qui, disent-ils, doivent encourager les camarades à se battre face à une droite qui rêve de revanche. Pour Nuria Gorrite, il s’agit de faire prospérer plus avant les réformes engagées par le parti sur l’accueil de jour, la formation des jeunes ou le logement. “Notre parti n’a jamais eu avec lui les forces de l’argent, ni l’idéologie dominante. Il s’agit de continuer notre combat pour l’égalité.” Ce congrès met fin à des semaines de suspense. Désormais la campagne pour les élections cantonales peut commencer.

Pour répondre au massacre des rentes: AVSplus

Quinze détériorations, rien que ça : la droite de la Commission préparatoire du projet Prévoyance vieillesse 2020 du Conseil national est sortie du bois en perpétrant un véritable massacre. Une seule bonne réponse à cela : OUI à AVSplus et une manifestation massive le 10 septembre 2016 à Berne.

En fait, les propositions de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) sont bien inférieures au compromis trouvé par le Conseil des Etats. Celui-ci voulait en effet compenser les pertes de rentes dans le 2e pilier notamment par 70 francs de supplément de rente AVS. Ces nouvelles propositions sont même en-deçà de celles du Conseil fédéral, dont le but était de sécuriser l’AVS et de maintenir le niveau actuel des rentes.

Si le Conseil national devait suivre sa commission, Prévoyance vieillesse 2020 aboutirait définitivement à un massacre des retraites : les futurs retraité(e)s devraient accepter une détérioration massive de leur situation financière. Cela toucherait tout particulièrement les femmes. Les propositions de démantèlement dans le détail :

Taux de conversion du 2e pilier : baisse à 6 %, ce qui implique une baisse des rentes des caisses de pension de 12 %. La Commission ne prévoit quasiment pas de mécanisme de compensation. Les mesures minimales qui ont été décidées sont quasiment sans effet et frappent démesurément les jeunes.
Pas de garantie de préservation des acquis : les personnes de plus 50 ans devraient déjà supporter des pertes de rentes car, pour la génération transitoire, la préservation des acquis ne vaudrait que pour le capital déjà épargné du 2e
Cotisations aux caisses de pension : obligation de cotiser depuis 18 ans déjà, ce qui signifie des ponctions salariales supplémentaires sur les salaires des apprenti(e)s. En tout, les cotisations augmenteraient jusqu’à 2 %, alors que les rentes continueraient à baisser.
L’âge de la retraite des femmes : augmentation à 65 ans. Les femmes d’actuellement 62 ans seraient déjà concernées. Le mécanisme de compensation prôné est pratiquement sans effet, à plus forte raison pour les femmes mariées qui repartiraient les mains vides.
Age de la retraite pour tous : augmentation automatique à 67 ans lors de la prochaine décennie. Ce soi-disant mécanisme de stabilisation saigne en outre l’AVS car il freine en même temps les recettes provenant de la TVA : il manquerait en tout 1,4 milliard de francs de TVA. Cela implique que l’on recourrait tout de suite à l’augmentation de l’âge de la retraite.
Les rentes de veuve : suppression et réductions, plus de rentes pour enfants, de même pour les rentes d’orphelin à l’étranger.
Bas salaires : en voulant assurer une meilleure couverture du travail à temps partiel par la LPP, ceux-ci subiraient une discrimination massive. Les personnes qui gagnent autant avec un travail à plein temps qu’une personne à temps partiel recevraient une rente nettement inférieure.
En même temps, la commission rejette des dispositions plus dures et qui exigent davantage de transparence de la part des assureurs-vie actifs dans le 2e pilier et continue à leur garantir des bénéfices conséquents, pendant que les assuré(e)s reçoivent toujours moins de rentes.
La seule amélioration de la « réforme » : le cofinancement de l’AVS par la Confédération sera augmenté.

En résumé, cela signifie :

Le niveau des rentes baisserait massivement pour tous les futurs retraité(e)s.
L’âge de la retraite augmenterait, comme les cotisations au 2e

Le massacre des retraites serait alors parfait.

Après que des fuites sur les plans de la commission du Conseil national ont créé un tollé dans les médias et la population, la droite a essayé de minimiser le massacre des rentes qu’elle prévoit. Les associations d’employeurs et de l’économie se sont montrées critiques. Le président de la commission en personne, Ignazio Cassis (PLR) a même laissé entendre que ce n’était pas aussi terrible qu’annoncé. Un simple écran de fumée, voilà ce que c’était.

Mais ne nous laissons pas embuer l’esprit : le massacre proposé par la commission préparatoire est exactement ce que la droite veut mettre en œuvre. Et va mettre en œuvre si l’initiative AVSplus échoue en votation. Raison pour laquelle, il n’y a qu’une réponse au scénario d’horreur voulu par la droite : une vive protestation le 10 septembre à Berne et un OUI clair et convaincu à AVSplus le 25 septembre.

Et plus que jamais : qui sait calculer, renforce l’AVS !