Jeudi 24 : rencontrez vos candidats

Rencontre

Afin de pouvoir faire la connaissance de tous les candidats PS au Conseil communal d’Orbe ainsi que de ceux qui souhaitent être réélus à la Municipalité, venez en nombre à la Buvette du Casino à 20 heures.

A cette occasion, la section a prévu le programme suivant :

Ouverture par le président Didier Zumbach : 20h00 – 20h05

Présentation des candidats à la Municipalité, Henri Germond et Jacques-André Mayor : 20h05 – 20h15

Film, 20h15 – 20h25

Présentation de la candidate des Verts Urbigènes, Regula de Souza Kohlbrenner  : 20h25 – 20h30

Film 20h30 – 20h40

Présentation des candidat-e-s socialistes par le président Didier Zumbach:

Présentation des Candidat-e-s des Verts par la présidente  selon la même formule : 20h40 – 21h05

Film 21h05 – 21h15

21h15 – 22h00 : Discussion avec le public et verrée amicale

Fin de la soirée officielle au plus tard à 22h15

Pour une caisse publique d’assurance-maladie

Caisse publique

Les primes d’assurance maladie augmentent sans cesse et pèsent chaque année plus lourd sur le budget des ménages. En 2011, l’Office fédéral de la santé publique prédit une « hausse généralisée » des primes avec une moyenne de 6.5%, encore plus importante que celle des coûts de la santé. Cette situation n’est plus acceptable! Télécharger les feuilles de signatures ici.

1. Stop aux gaspillages pour la publicité et le marketing
80 caisses-maladie en concurrence, ça coûte très cher: les commissions versées aux démarcheurs, les frais de publicité et le coût des changements de caisse-maladie coûtent entre 200 et 400 millions de francs par année. De plus, certaines directions vivent dans un opulence éhontée. L’assurance sociale n’a pas à financer 80 conseils d’administration et des dizaines de managers trop payés.

Avec une caisse-maladie publique,
– plusieurs centaines de millions de francs de frais inutiles disparaîtront
– la gestion sera plus transparente et efficace

2. Mettre fin à la chasse aux bons risques
La concurrence entre caisses-maladie est une illusion et une pratique néfaste pour les assurés. La loi impose à tous les assureurs les mêmes prestations et les mêmes tarifs. De plus la transparence n’est pas réalisée. Les différences de prime sont injustes et découlent de l’effectif d’assurés, notamment en mauvaise santé. Pour cette raison, les caisses pratiquent la chasse aux bons risques, qui mine la solidarité voulue par la Loi. Les personnes âgées et les malades chroniques sont plus directement pénalisés par ces pratiques inacceptables.

Avec une caisse-maladie publique,
– il n’y aura plus qu’une seule prime par canton
– la sélection des risques disparaîtra

3. Des primes correspondant aux coûts
Les activités des caisses actuelles ne sont pas transparentes. Ainsi, les primes ne reflètent pas strictement les coûts et la Confédération n’est pas en mesure d’assurer rigoureusement le contrôle de ces pratiques. On ne peut accepter que les primes augmentent régulièrement bien plus que les coûts, car les caisses peuvent engranger des réserves superflues, ce qui augmente inutilement les primes. Les réserves payées dans certains cantons sont parfois utilisées pour subventionner les assurés d’autres cantons. Pour chaque changement de caisse, il faut reconstituer des réserves. De plus, les caisses définissent des primes marketing ou de dumping pour chasser les bons risques.

Avec une caisse-maladie publique,
– le taux de réserves restera limité au minimum nécessaire
– les primes seront calculées en fonction des coûts réels de chaque canton
– La surveillance sera beaucoup plus facile et efficace

4. Plus simple et plus transparent
Ajoutées au fédéralisme, 80 caisses pour administrer la LAMal, c’est inefficace et source d’inégalités de traitement des assurés inacceptables. De plus, les assureurs utilisent l’assurance de base comme produit d’appel pour vendre des assurances complémentaires lucratives. En exploitant les données de l’assurance de base, ils détiennent un accès aux données administratives, voire médicales, des assurés. Il en découle une confusion totale pour les assurés et un manque de transparence des caisses.

Avec une caisse-maladie publique,
– Le système sera plus simple, plus juste, plus transparent
– Les profits des caisses ne se feront plus sur le dos de l’assurance sociale

5. Qualité des soins pour tous et non médecine à deux vitesses
Les caisses actuelles n’ont aujourd’hui aucun intérêt à investir dans les réseaux de soins, encore moins dans la prévention. Elles évitent donc d’assurer des malades chroniques et des personnes âgées. Or, la coordination des soins et la qualité des prestations sont essentielles à une bonne prise en charge et à une utilisation optimale des ressources. Un changement de mentalité doit intervenir.

Avec une caisse-maladie publique
– Les malades chroniques et les personnes âgées ne sont pas pénalisés
– La prévention et la promotion de la santé deviennent une priorité
– La qualité des soins fera l’objet d’une stratégie cohérente, notamment à travers des réseaux de soins étendus et non discriminatoire

Plus d’informations ici : http://www.caissepublique.ch/

Initiative Pour des salaires minimums

Aujourd’hui en Suisse, un-e salarié-e sur neuf touche moins de 3‘800 francs par mois. Bien qu’étant employées à plein temps, ces personnes ne sont pas en mesure de faire face à l’augmentation constante du coût de la vie et sont donc considérées comme des « travailleurs pauvres » (« working poors »). Adam Smith, fondateur de la théorie économique libérale et du libre marché le soulignait déjà: un « homme doit toujours pouvoir vivre de son travail et pouvoir, grâce à son salaire, assurer tout au moins sa subsistance ». C’est ce que l’initiative propose! Télécharger les feuilles de signatures ici!

Le problème : beaucoup de salaires ne permettent pas de vivre

La pression sur les salaires est une réalité. C’est pourquoi nombre de travailleurs et travailleuses ont de la peine à boucler leurs fins de mois. Celles et ceux qui travaillent chaque jour durement devraient au moins gagner assez pour pouvoir faire vivre leur famille. Or, ce n’est pas le cas pour plus de 400 000 personnes en Suisse. Elles ont un travail mal rémunéré et se trouvent à la limite de la pauvreté. Leurs salaires sont si bas qu’elles ont besoin en plus de l’aide sociale. Mais on trouve aussi des salarié-e-s ordinaires qui ont de la peine à s’en sortir. Leurs salaires sont sous pression, alors que leurs entreprises engrangent des bénéfices. En même temps, leurs charges augmentent à cause des hausses des primes de caisses-maladie et des loyers.

Les causes : pression sur les salaires et salaires trop bas

La pression qui s’exerce sur les salaires – surtout sur les bas salaires – s’est accentuée ces dernières années. La raison en est que toujours plus d’entreprises externalisent à bon marché certaines tâches ou occupent du personnel bon marché placé par des entreprises de travail temporaire. Ou encore, elles refusent d’augmenter les salaires et prolongent la durée du travail. Ce qui engendre aussi une pression sur les salaires de leurs employé-e-s. S’y ajoute que les salaires des femmes sont toujours et encore inférieurs à ceux des hommes. Dans de nombreuses branches, les employeurs versent des salaires trop bas, par exemple dans le commerce de détail, dans l’agriculture, dans le secteur des services à la personne (employé-e-s de maison, etc.) et dans le secteur du nettoyage. Ainsi, près de la moitié des personnes occupées dans le secteur du nettoyage gagnent moins de 3500 francs par mois. Des salaires minimums pour vivre décemment

La solution : des salaires minimums pour tout le monde

Tous les hommes et toutes les femmes travaillant en Suisse ont droit à un salaire décent. C’est ce que demande l’initiative populaire « Pour la protection de salaires équitables » de l’Union syndicale suisse. Les salaires de tous et toutes doivent être protégés contre les pressions. L’initiative prescrit, premièrement, un salaire minimum de 22 francs de l’heure, soit environ 4000 francs par mois. C’est le montant nécessaire pour pouvoir vivre un tant soit peu décemment en Suisse. Cela ne permet pas de vivre dans le luxe, mais juste de couvrir les besoins les plus urgents. Deuxièmement, l’initiative demande des conventions collectives de travail prévoyant des salaires minimums. De ce fait, elle protégera les salaires des salarié-e-s ordinaires et fera obstacle à la pauvreté.

Les avantages : plus d’argent et moins de pression sur les salaires

Le salaire minimum offre la meilleure protection contre la pauvreté. La Suisse ne doit pas compter de travailleurs ou travailleuses pauvres (« working poor »). Le salaire minimum offre la meilleure protection contre les pressions exercées sur les salaires. Toute personne travaillant en Suisse doit recevoir le même salaire pour le même travail. Plus possible ainsi d’avoir une « main-d’oeuvre bon marché ». Les salaires minimums s’appliquent de la même manière aux hommes et aux femmes. Et celles-ci en profitent tout spécialement. Grâce à l’initiative sur les salaires minimums, l’argent ira à celles et ceux qui en ont besoin et non aux profiteurs et aux spéculateurs. Le pouvoir d’achat sera renforcé. La plus grande partie de l’argent retournera dans le circuit économique, ce qui sera synonyme de stabilité et de nouveaux emplois et préservera la paix sociale.

Ce que veut l’initiative

  1. L’initiative veut protéger tous les salaires au moyen de salaires minimums.
  2. Elle prévoit un salaire minimum dont le niveau le plus bas sera de 22 francs de l’heure ; ce qui correspond à 4000 francs par mois (pour 42 heures de travail par semaine).
  3. Pour que tous les salaires soient protégés, la Confédération et les cantons devront encourager l’inscription de salaires minimums dans les conventions collectives de travail. Ces salaires minimums garantiront aux travailleurs et travailleuses les salaires d’usage dans la branche et la profession.
  4. Le salaire minimum légal sera indexé régulièrement à l’évolution des salaires et des prix (selon l’indice des rentes de l’AVS).
  5. Les cantons pourront fixer des salaires minimums régionaux plus élevés que le salaire minimum légal.
Plus d’information ici : http://www.salaires-minimums.ch/