Le système actuel d’assurance-maladie a montré ses limites.
Alors que l’État maîtrise les coûts de la santé depuis plusieurs années sans toucher à la qualité et au catalogue des soins, les primes explosent ! Où est passé notre argent ? Aujourd’hui, 60 caisses proposent plus de 300’000 primes différentes. Cette multitude de caisses est un leurre : 90 % de la population vaudoise est assurée par 6 immenses groupes et, les prestations étant définies par la Loi, ne proposent rien de bien différent au niveau des soins. De plus, les frais administratifs sont répartis de manière opaque entre l’assurance de base et les complémentaires et les assureurs utilisent les données obtenues dans l’assurance de base pour l’assurance complémentaire pour refuser des personnes.
La caisse publique permet de mettre un frein à l’explosion des primes, en liant augmentation des coûts de la santé et augmentation des primes ! Elle intègre des représentant-e-s des assuré-e-s, des prestataires de soins et des pouvoirs publics dans le système d’assurance et crée une transparence complète sur les coûts et les primes. L’accent est enfin mis sur les soins et les patients et non sur les profits. En fait, les caisses se font concurrence sur le dos des personnes âgées et/ou souffrant de maladies chroniques, qui sont harcelés et « mobbées » par les caisses pour les faire partir, violant l’interdiction de sélectionner les assuré-e-s en fonction de leur risque de tomber malade.
La caisse publique met un terme à la sélection des risques, pour mettre en place une véritable politique de santé publique 1ui met l’accent sur la prévention.
Au niveau des coûts, les réserves des caisses-maladie privées sont trop élevées de 3-4 milliards et leur impact sur les primes n’est pas transparent. Par exemple, les réserves de certains cantons ont servi à ne pas faire augmenter les primes d’autres cantons, par hasard ceux qui peuvent permettre de faire échouer une initiative fédérale ! De plus, avec les réserves, les caisses font de la spéculation financière qui ne profite pas aux assuré-e-s! Un exemple : avec cet argent, une caisse maladie achète des actions ; si l’action fait des bénéfices, ils sont ensuite reversés à la part privée de l’assurance par un bricolage financier !
La caisse publique met un terme à ce système inique : la création d’un fonds national de réserves est la solution la plus judicieuse et la plus efficiente. Le système actuel génère également des dépenses superflues: entre 300 à 400 millions de francs par an en publicité, marketing et changements de caisse. Et cela sans compter les salaires des patrons et les jetons de présence des membres des conseils d’administration, qui en chœur luttent contre la caisse publique.
La caisse publique met fin aux dépenses inutiles. Pour terminer, de 1996 à 2012, la population vaudoise a payé plus de 603 millions de francs de primes en trop. Près de 1’000 francs par assuré-e qui ont grossi les réserves des caisses-maladie. Le lobby des assureurs a fait trainer ce dossier et seuls 800 millions seront rendus aux assuré-e-s sur plus de 1,7 milliards payés en trop ! Un vrai scandale ! La caisse publique met fin à ce type de manipulation!